L'offre du GIS Sol aux politiques d'aménagement urbain
Résumé
Urban planning stakeholders are increasingly interested in information enabling them to qualify and manage the soils of their territory. The data made available to them by the GIS Sol programs are among the most relevant for questions relating to the consideration of functions and chemical quality of soils. In this last area, the database of urban soil analysis (BDSolU), supported by BRGM, which joined GIS Sol in 2021, should play a major role. Indeed, it aims to provide essential pedogeochemical backgrounds to follow ministerial recommendations for the diagnosis of potentially contaminated soils and the management of excavated soil. This program includes data acquisition, development of the calculation of pedogeochemical backgrounds and restitution to users. The study of the interoperability of BDSolU and DoneSol data, carried out by INRAE, has also begun to allow the simultaneous interrogation of the two databases.
BDSolU has already contributed to the determination of the pedogeochemical backgrounds of soils in the lower Seine valley as part of the GeoBaPa project led by Soltracing, and in the territory of Toulouse Métropole during a methodological demonstration project led by BRGM. In return, the analysis results collected by these projects have also fed the database, which improves its statistical representativeness.
Development actors now have to respond to new challenges and new objectives, in particular that of zero net artificialization (ZAN) set by the so-called “Climate and Resilience” law. This law introduced the consideration of the functions exercised by soils in the Town Planning Code. The MUSE partnership project coordinated by Cerema has produced soil maps at 1:250,000 of function indicators and multifunctionality index based on data from the GIS Soil. The mapping tools developed provide knowledge on soils in order to guide urban planning documents. This project highlights the need for additional data, to increase the scale of application but also to better understand the urban environment.
In the future, the programs carried out by the members of the GIS Sol will have to ensure the stroage of large flows of data, while respecting prerequisites in terms of quality to allow the appropriation of this information by all the actors of the development of the territory. Raising their awareness of the importance of soils and their preservation is an essential prerequisite.
Les acteurs de l’aménagement urbain portent un intérêt croissant aux informations leur permettant de qualifier et gérer les sols de leur territoire. Les données mises à leur disposition par les programmes du GIS Sol sont parmi les plus pertinentes pour les questions relatives à la prise en compte des sols, des fonctions et de la qualité chimique des sols. Dans ce dernier domaine, la base de données des analyses de sols urbains (BDSolU), portée par le BRGM, a vocation à jouer un rôle majeur. En effet, elle vise la mise à disposition de référentiels de fonds pédogéochimiques essentiels pour suivre les recommandations ministérielles en matière de diagnostic des sols potentiellement pollués et de gestion des terres excavées. Ce programme comprend l’acquisition de données, la mise au point du calcul des fonds pédogéochimiques et leur restitution aux utilisateurs. L’étude de l’interopérabilité des données BDSolU et DoneSol a aussi débuté pour permettre, à terme, l’interrogation simultanée des deux bases.
BDSolU a déjà contribué à la détermination de fonds pédogéochimiques des sols sur la basse vallée de la Seine à l’occasion du projet GeoBaPa piloté par Soltracing, et sur le territoire de Toulouse Métropole lors d’un projet de démonstration méthodologique conduit par le BRGM. En retour, des résultats d’analyses recueillis par ces projets ont aussi alimenté la base, ce qui permet d’améliorer sa représentativité statistique.
Les acteurs de l’aménagement ont désormais à répondre à de nouveaux enjeux et de nouveaux objectifs, notamment celui du zéro artificialisation nette (ZAN) fixé par la loi dite « Climat et résilience ». Celle-ci a introduit la prise en compte des fonctions exercées par les sols dans le Code de l’Urbanisme. Le projet partenarial MUSE, coordonné par le Cerema, a produit pour les sols des cartes au 1/250 000 d’indicateurs de fonction et d’indice de multifonctionnalité en s’appuyant sur les données du GIS Sol. Les outils cartographiques mis au point fournissent un porter à connaissance sur les sols afin d’orienter les documents d’urbanisme. Ce projet met en avant le besoin de données complémentaires, pour augmenter l’échelle d’application mais également pour renseigner le milieu urbain.
À l’avenir, les programmes conduits par les membres du GIS Sol devront assurer la bancarisation de flux de données volumineux, respectant des prérequis en termes de qualité pour permettre l’appropriation de ces informations par l’ensemble des acteurs de l’aménagement du territoire. La sensibilisation de ces derniers à l’importance des sols et à leur préservation est un préalable indispensable
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